Publié dans Economie

DAF externalisé - Opportunité d’apprentissage pratique pour des jeunes ambitieux

Publié le mardi, 24 septembre 2024

Le directeur administratif et financier (DAF) joue un rôle essentiel dans la gestion globale de l’entreprise en veillant à ce que les informations financières soient pertinentes, fiables, conformes aux exigences légales et réglementaires, tout cela pour permettre aux dirigeants de prendre des décisions réfléchies afin d’assurer la croissance et la rentabilité de leur entreprise. A partir d’une certaine taille, les PME sont amenées à formaliser leur Direction financière pour pouvoir assurer la fiabilité de ces informations financières et assurer la croissance.

 

Qu’est-ce qu’un DAF externalisé ? 

Le DAF externalisé est un prestataire de la société qui fournit ses services en tant que consultant externe ou via une société spécialisée dans l’externalisation des services financiers. Ce modèle est adéquat aux PME qui ont besoin d’une expertise financière mais ne peuvent pas se permettre d’embaucher un DAF à temps plein. Cette fonction peut englober divers domaines, notamment la gestion financière, la comptabilité, la gestion administrative, la planification stratégique, la recherche de financement, l’administration du personnel, la conformité législative et fiscale, etc.

Quels sont les avantages pour les jeunes ambitieux de travailler avec un DAF externalisé ?

Travailler dans un service de Direction administrative et financière externalisée offre aux jeunes plusieurs opportunités d’apprentissage pratique pour gravir plus vite les échelons. Cela permet (i) de découvrir et d’être exposé à diverses entreprises et secteurs d’activité, ce qui élargit la compréhension des défis financiers spécifiques à chaque secteur, (ii) d’avoir une expérience variée allant de la comptabilité à la planification financières en passant par la fiscalité, le droit et les RH, (iii) un mentorat et un encadrement venant de professionnels financiers, (iv) d’apprendre et de mettre en œuvre des bonnes pratiques et standards du métier, (v) d’avoir une opportunité de développer la compétence de gestion de la clientèle en interagissant avec différents types de clients et en répondant à leurs besoins spécifiques, (vi) de monter en compétence sur la gestion de projets et sur le leadership. Cette expérience peut accélérer le cheminement d’un junior vers le poste de DAF grâce à un apprentissage accéléré dans un environnement où les défis financiers, administratifs et juridiques sont variés et les exigences élevées.

Miarakap, une société d'investissement à impact dédiée au financement et à l'accompagnement des start-up et des petites et moyennes entreprises, est consciente du besoin des personnes compétentes pour ce poste au sein des PME malagasy. C’est dans cette optique qu’elle s’engage à former, via son activité de DAF externalisé, une future génération de RAF/DAF aptes à relever les défis financiers et administratifs des entreprises. Elle croit fermement que cet investissement dans le développement des compétences contribuera à la croissance et à la prospérité de l’écosystème entrepreneurial malagasy.

Recueillis par Koloina Ramanantsoa, directrice du pôle Gestion et Finance de Miarakap

Fil infos

  • Concertation nationale - LES RECOMMANDATIONS D’UN CITOYEN D’AMBATONDRAZAKA
  • Détention de Rinah Rakotomanga - Son avocate dénonce des dessous politiques
  • Actu-brèves
  • Loi de finances - Nouveau huis clos des députés
  • Monastère de Mahitsy - Au cœur du silence bénédictin
  • Employés du Groupe Sodiat - « Laissez-nous travailler ! »
  • Immunité - La société civile dénonce la protection accordée aux inspecteurs des impôts et des douanes
  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
Pub droite 1

Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

A bout portant

AutoDiff